• FALSIFICATIONS

     

                LES FAITS                                                                         LEUR PRÉSENTATION FALLACIEUSE

    Jour J 10 h : Entrée, non pas en suivant le parcours habituel (clavier, réception d'un numéro, attente qu'il s'affiche et convoque dans une cabine), mais en s'adressant directement aux hôtesses de l'accueil, selon la consigne donnée lors de l'inscription.

    Orientation par ces hôtesses: se rendre au 2ème étage et s'y faire enregistrer par une secrétaire.

    Enregistrement par une secrétaire, puis invitation à attendre dans la salle à côté. Attente de 2 heures.

    En partant, la secrétaire s'étonne auprès d'une responsable qu'on ait envoyé à cet étage une personne inscrite en ambulatoire; réponse inaudible ainsi que le nom de la personne.

    N.B. Bien entendu, on n'a aucun moyen à ce moment-là de savoir de quelle personne il est question...et on n'ose pas s'immiscer dans le dialogue.

    Jour J vers 12h: installation par une infirmière dans une chambre.

     N.B. Le chirurgien est présent dans la clinique puisqu'il consulte toute la matinée...et prend presque   sûrement du retard.

     

     

     

     

     

     

    "Installation en chambre en service d'orthopédie: avait souhaité impérativement une chambre particulière", dit la lettre. 

     

     

    À propos de "chambre": la clinique emploie des mots pompeux pour désigner certains espaces ("salon" pour "salle d'attente", "bulle" pour "box ambulatoire"...); en parlant de "chambre", on désignait simplement le lieu d'hébergement et la seule chose importante était d'y être seul. L'auteur de la lettre fait semblant de croire qu'en utilisant ce mot on souhaitait être logé dans le service d'orthopédie, ce qui est faux.

    La même personne a d'ailleurs fourni, au téléphone, une autre explication à cette installation dans une chambre du deuxième étage: comme on lui rapportait l'étonnement de la secrétaire, elle s'est empressée de dire que "les orthopédistes avaient demandé à utiliser les chambres à la place des box ambulatoires pour épargner des déplacements à l'infirmière(?)". Il y a plutôt lieu de croire que ce pluriel (les orthopédistes) est une généralisation abusive, et qu'en réalité ce sont à quelques orthopédistes, ou peut-être même à une seul, qu'il faut attribuer cette demande; et sans doute la clinique avait-elle alors demandé en contrepartie que les patients restent pour la nuit.

     


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