• MÉNAGEMENTS

    Vous écrivez que la clinique vous a leurré en prétendant que vous entriez en chirurgie ambulatoire, ce dont témoignent tous les documents qui vous ont été délivrés puisque tous - fiche du chirurgien, fiche de l'anesthésiste, dossier d'inscription, bulletin signé le matin de l'entrée - sont estampillés "ambulatoire".

    Votre caisse d'Assurance Maladie vous répond en évoquant des "problèmes de compréhension"! À croire que vous n'avez pas su lire et que vous avez mal entendu quand le chirurgien a cru bon de préciser, tout en écrivant "ambulatoire" sur la fiche: "Vous entrez le matin, vous sortez le soir"!

     

    Vous écrivez que l'opération prétendument ambulatoire a été programmée en toute fin d'après-midi, c'est-à-dire sciemment trop tard pour que les secrétariats chargés d'imprimer les fameux "papiers de sortie" soient encore ouverts quand l'anesthésie aura pris fin, ce qui équivaut à vous prendre en otage pour la nuit.

    Votre caisse d'Assurance Maladie vous répond qu'il s'agit de "problèmes d'organisation" alors que vous savez qu'aucune urgence n'est venue déranger  le programme fixé, qu'en principe, selon sa charte d’habilitation, la clinique programme les blocs une semaine à l'avance, et qu'en outre ce n'est pas dans cet établissement qu'on transporte en priorité les urgences graves et encore moins dans ce service dont la spécialité n'a rien de vital.

     

    Vous écrivez que vous avez découvert fortuitement après votre entrée que, tout en vous annonçant une entrée en ambulatoire, la clinique avait programmé votre hospitalisation pour une nuit, sans vous en informer et sans qu'aucun problème médical le justifie.

    Votre  caisse d'Assurance Maladie vous répond qu'il existe des "prolongations d'ambulatoire" tout à fait classiques, en oubliant que, comme vous l'avez lu sur la Toile, ces prolongations ne se décident pas avant l'opération mais après et seulement en cas de complications, et qu'en outre ces cas de prolongation sont particulièrement rares dans la spécialité qui vous concerne.

    Il apparaît donc que l'Assurance Maladie accepte qu'on lui fasse passer pour des prolongations d'ambulatoire ce qui n'en est absolument pas, puisque la décision d'hospitalisation était bien antérieure à l'intervention, ce dont vous avez plusieurs preuves pour votre cas. Elle consent de ce fait à être financièrement grugée...

     

     

     

     


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